La bienheureuse Catherine de Saint-Augustin
Missionnaire «en Canada» à 16 ans

Un beau modèle pour les jeunes de notre temps

Je dédie cet article aux jeunes de notre temps. La Bienheureuse Marie-Catherine de Saint-Augustin est un beau modèle pour eux. En lisant la vie de notre Bienheureuse, ils feront tout pour continuer son oeuvre d’évangélisation. en notre patrie le Canada.

Notre Pape François a fait appel aux jeunes du Paraguay et du monde entier, dimanche, le 11 juillet 2015, devant 3 millions de personnes. En voici des extraits:

«Cela m’a plu d’écouter de la bouche d’un jeune la préoccupation de faire en sorte que la société soit un espace de fraternité, de justice, de paix et de dignité pour tous. La jeunesse est le temps de grands idéaux. Comme c’est important que vous les jeunes, vous compreniez que le vrai bonheur passe par la lutte pour un monde plus fraternel! ... Comme il est bon que vous les jeunes, vous voyiez que bonheur et plaisir ne sont pas synonymes – une chose est le bonheur, une chose est le plaisir –, mais que le bonheur exige l’engagement et le dévouement. Vous êtes trop précieux pour parcourir le chemin de la vie comme des anesthésiés!»

par Thérèse Tardif

Catherine de Saint-Augustin (Catherine Simon de Longpré), 1632-1668, religieuse hospitalière de l’Hôtel-Dieu de Québec, est reconnue aussi cofondatrice de l’Eglise canadienne. Elle a été proclamée «Bienheureuse» à Rome par Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II. Nous prions maintenant pour sa canonisation.

Catherine Simon de Longpré voit le jour le 3 mai 1632 à St-Sauveur le Vicomte, en Normandie, en France. Elle est Normande comme le Père Jean de Brébeuf, Jésuite, l’un de nos illustres Martyrs canadiens, né à Condé-sur-Vire. Ce dernier joue un grand rôle dans la vie de sœur Marie-Catherine, même si elle ne le connaît pas de son vivant. Du haut du Ciel, il la dirige, la conseille

Catherine est baptisée dans son église paroissiale dédiée à saint Jean-Baptiste, futur patron des Canadiens français, comme Louis Even, notre fondateur qui, lui aussi, a eu une mission à accomplir au Canada et a été baptisé dans une église dédiée à saint JeanBaptiste, à Montfort-sur-Meu en Bretagne (aujourd’hui, l’église est dédiée à saint Louis-Marie de Montfort, né dans cette commune, et Louis Even aussi.)

Les parents de Catherine ont plusieurs enfants, c’est pourquoi la grand’mère maternelle prend l’enfant chez elle et se charge de son éducation.

École de charité

Chez les grands-parents, on reçoit les pauvres, les déshérités, les malades. Catherine est élevée au milieu de cette école de charité. A peine âgée de trois ans et demi, l’enfant brûle déjà d’un ardent désir d’accomplir la volonté de Dieu en tout. Elle ne fait rien sans en demander la permission à une image de la Sainte Vierge et elle révèle, dans son journal, que la Bonne Mère lui répond et qu’elle joue avec l’Enfant-Jésus.

A l’âge de 10 ans, elle signe de son sang son acte de donation totale à la très Sainte Vierge, acte rédigé par elle-même.

En 1643, saint Jean Eudes vient prêcher une mission à Saint-Sauveur et prédit à Catherine qu’elle serait religieuse. Il lui fait cette prédiction, sans doute par l’entremise des visions de Marie des Vallées, mystique, à qui on a recommandé la fillette.

Hospitalière de Saint-Augustin

Le 7 octobre 1644, notre jeune héroïne, âgée de 12 ans, et sa sœur Françoise, frappent à la porte de l’Hôtel-Dieu de Bayeux dans l’intention de se consacrer totalement à Dieu et à Ses œuvres dans l’Institut des Soeurs Hospitalières de Saint-Augustin (maintenant appelées Augustines de la Miséricorde de Jésus). Le 24 octobre 1646, elle prend l’habit religieux en même temps que sa grand’mère qui, devenue veuve, l’a rejointe au monastère. Elle prend le nom de Catherine de Saint-Augustin.

C’est le temps des grandes épopées canadiennes. Soeur Catherine en entend parler et elle nourrit le désir de rejoindre ses devancières en ce pays sauvage. Lorsqu’elle s’en ouvre à ses supérieures et ses parents, tous se dressent contre sa vocation missionnaire. Mais les prières et la ténacité de soeur Catherine savent vaincre les obstacles et le 12 avril 1648, elle signe son engagement pour le Canada.

Adieu, douce France

Le 17 du même mois, sœur Catherine de SaintAugustin quitte son monastère de Bayeux avec Mère Marie-Anne de l’Assomption. En passant à Vannes, la Mère Jeanne de Sainte-Agnès se joint à elles.

Le 4 mai, ayant 16 ans révolus, notre petite missionnaire fait sa profession religieuse à Nantes, dans la chapelle NotreDame-de-Toute-Joie. Puis on se rend au port de La Rochelle.

Le navire «Le Cardinal» qui porte notre héroïne fait voile le 31 mai 1648. La traversée est pénible et longue, elle dure 3 mois. La maladie en fait périr plusieurs. Soeur Catherine est atteinte de la peste elle-même, maladie incurable. Elle va mourir, elle voit un affreux dragon se lancer sur elle. Cependant Dieu la veut au Canada, Il veille sur elle, la très Sainte Vierge la guérit et le dragon s’enfuit.

«Le Cardinal» jette l’ancre à Québec, le 19 août 1648. Après quarante ans de fondation, Québec n’est encore qu’un pauvre petit bourg. Il y a moins de deux mille Français disséminés à Québec, Trois-Rivières, Montréal et au sein des tribus amérindiennes. Toutes ces tribus, à l’exception des Iroquois, sont les amies des Français.

Mais les Iroquois ennemis des Hurons et des Français sont féroces et se lancent sur les villages et détruisent tout sur leur passage.

Pour conquérir à Jésus-Christ ce vaste royaume du Canada, la France envoie un bataillon d’âmes d’élite assoiffées du salut des païens et du désir du martyre. Québec est le centre des opérations de cette héroïque phalange que rien n’effraye, ni la famine, ni la fatigue, ni les traitements barbares, ni la mort.

Les Ursulines sont onze et instruisent les filles françaises et amérindiennes. Et les Hospitalières, au nombre de cinq à l’arrivée de sœur Catherine de SaintAugustin, soignent les malades. Ajoutez à cela la rigueur des hivers canadiens, la nourriture grossière, le manque de vivres, la crainte continuelle de l’Iroquois, l’isolement de toute civilisation séparée par l’océan. Une pareille existence doit paraître rude à une enfant de 16 ans.

Soeur Catherine de Saint-Augustin et ses compagnes sont accueillies avec joie à l’Hôtel-Dieu qui n’est qu’une longue cabane de bois à cette époque. Le 17 septembre 1648, sœur Catherine ajoute le nom de Marie à son nom et désormais elle répond au nom de sœur Marie-Catherine de Saint-Augustin. Malgré son jeune âge elle a une grande mission à accomplir. Elle se met courageusement à l’œuvre, partage les durs travaux de ses devancières et apprend les langues amérindiennes. Elle manifeste vite de bonnes qualités d’infirmière et fait montre d’un sens pratique remarquable. Elle est aimée de tous. Elle exerce au sein de la Communauté les fonctions d’économe, de maîtresse des novices et de directrice générale de l’hôpital, elle est entièrement dévouée à la cause des malades et des plus démunis. Soeur Marie-Catherine de Saint-Augustin consacrera sa vie au service des autres, manifestant une charité exemplaire. Elle accomplit donc au Canada une mission apostolique de grande importance au service de ce nouveau pays qu’elle a adopté avec beaucoup d’ardeur et d’amour.

La Supérieure, Mère SaintBonaventure se réjouit de posséder en sœur Marie-Catherine un sujet d’une si haute perfection. «Un ange de douceur, d’innocence et de candeur, un séraphin d’amour, de zèle et de ferveur, un miroir d’humilité et d’obéissance...»

Le 16 mars 1649, le Père Jean de Brébeuf est martyrisé par les Iroquois. Il a 56 ans. Il ne désirait que de verser son sang pour Jésus-Christ.

Vers les hauts sommets

Soeur Marie-Catherine est guidée dans son ascension vers la sainteté par le Père Paul Raguenau, Supérieur de l’Hôtel-Dieu et l’un des plus grands apôtres de la Nouvelle-France; comme on l’a vue, elle est dirigée aussi, du haut du Ciel par le Père Jean de Brébeuf qui lui apparaît très fréquemment.

Par sa bonne grâce et sa charité, notre jeune hospitalière gagne vite l’amitié des Amérindiens. Elle leur enseigne le catéchisme. Elle-même affronte la mort avec courage. En 1651, elle écrit ces admirables lignes au grand vicaire de Bayeux: «Nous sommes entre la vie et la mort. Il n’y a personne qui soit assuré d’être garanti de la fureur de ces barbares. Tout cela, je vous assure, ne me fait pas peur. Je sens mon coeur disposé à faire et à souffrir tout ce qu’il plaira à mon Bon Maître de m’envoyer...”

En 1652, sœur Marie-Catherine est assaillie par deux tentations: l’une d’impureté et l’autre de retourner en France. Elle combat vaillamment la première, par la prière et les mortifications qu’elle s’impose. A la tentation de quitter le Canada, elle répond par un vœu de perpétuelle stabilité dans sa patrie d’adoption.

Soeur Marie-Catherine est gratifiée de quantité d’extases et de visions, visions de la Vierge dans son Assomption, vision merveilleuse de la Cité mariale dans le Paradis, visions fréquentes de Notre-Seigneur, visions de saint Michel, de saint Joseph, de plusieurs autres saints du Paradis, dont le Père de Brébeuf que Dieu Lui-même lui donne comme directeur spirituel; visions d’âmes du purgatoire sauvées par elle; visions des consciences; visions de personnes décédées en France dont elle annonce la mort au Canada, avant que la nouvelle en arrive par les bateaux.

Monseigneur de Laval

Monseigneur François de Laval, nommé le 24 juin (fête de saint Jean-Baptiste) 1658, vicaire apostolique au Canada, sacré évêque le 8 décembre (fête de l’Immaculée Conception), arrive à Québec le 9 juin 1659.

Le 15 août de la même année, fête de l’Assomption, soeur Marie-Catherine doit être confirmée avec d’autres jeunes sœurs de sa communauté, mais Mgr de Laval est dans l’obligation de remettre la célébration. Ce jour-là même, 15 août, sœur MarieCatherine voit alors mystiquement par anticipation, sa confirmation dans le Ciel. Lorsqu’elle est confirmée avec 100 Amérindiens, par Mgr de Laval, le 24 août, la même grâce se renouvelle, elle voit de nouveau sa confirmation se dérouler dans le Ciel. Ce qui lui donne le courage de s’enfoncer toujours plus profondément dans l’accomplissement de la Volonté de Dieu sur elle.

Mgr de Laval connaît déjà le trésor de sainteté que possède l’Hôtel-Dieu dans la personne de sœur MarieCatherine. Il la consulte très souvent et recommande à ses prières les affaires les plus importantes du diocèse.

Voici ce que Mgr de Laval écrivait lui-même à la supérieure des hospitalières de Bayeux. Nous gardons le texte tel quel: «Ma chère Mère, il y a grand sujet de bénir Dieu de la conduite qu’il a tenuë sur nôtre Sœur Catherine de saint Augustin. C’étoit une âme qu’il s’étoit choisie pour luy communiquer des grâces très-grandes et très-particulières: sa sainteté sera mieux connuë dans le Ciel qu’en cette vie; car asseurément elle est extraordinaire. Elle a beaucoup fait et beaucoup souffert avec une fidélité inviolable, et un courage qui étoit au dessus du commun. Sa charité pour le prochain étoit capable de tout embrasser pour difficile qu’il fût. Je n’ay pas besoin des choses extraordinaires qui se sont passées en elle pour être convaincu de sa sainteté; ses véritables vertus me la font parfaitement connoître.»

En 1660, on confie une possédée du démon aux bons soins de sœur Marie-Catherine. Les démons enragés contre la sainte religieuse lui font subir différents tourments allant jusqu’à lui donner une aversion effroyable de la communion. Et quand elle prie pour les pécheurs, Dieu permet qu’elle soit comme une prison où les démons, contraints d’y demeurer, sont empêchés de poursuivre, chez les autres, leurs actions maléfiques.

Tremblement de terre

Le commerce de l’eau-de-vie éclate comme un fléau sur la Nouvelle-France. Mgr de Laval décide de repasser en France pour recourir à l’autorité du Roi.

Soeur Marie-Catherine voit Notre-Seigneur extrêmement irrité. Elle le prie de convertir les coupables et s’accable de pénitence. Le 5 février 1663, débute le prodigieux tremblement de terre par tout le Canada les secousses s’étendent sur 7 longs mois.

Dieu favorise sœur Marie-Catherine de la vision du tremblement de terre au Canada avant qu’il ait lieu, afin de l’engager à prier pour la conversion du peuple. Pendant le séisme, elle s’offre en holocauste, afin que Dieu se laisse toucher et permet que le peuple se convertisse, et, malgré les secousses violentes, il n’y a aucune perte de vie.

Notre-Seigneur flagellé

Soeur Marie-Catherine voit Notre-Seigneur fraîchement flagellé, tout couvert de sang. La haine que les démons lui inspirent contre Dieu se change en un amour si fort et si tendre qu’elle en est entièrement transformée et elle conçoit une horreur très forte du péché.

Le Père de Brébeuf annonce, dans une vision à sœur Marie-Catherine, que les démons ont obtenu de Dieu qu’elle n’éprouve plus aucun secours extraordinaire surnaturel. Et, au même moment, entre en elle une troupe de démons pour la tourmenter. Elle offre aussi ses souffrances pour les âmes du purgatoire. Elle en délivre plusieurs.

Soeur Marie-Catherine obtient par ses prières et ses souffrances la conversion du gouverneur de la Nouvelle-France, M. de Mésy qui laissait libre cours au commerce de l’eau-de-vie.

Le salut des âmes

Modèle de l’hospitalière au chevet des malades, sœur Marie-Catherine leur prodigue tous les soins du corps, elle est mille fois plus préoccupée du salut de leur âme. Elle demande à Dieu et obtient la faveur que personne, de son hôpital, ne meure sans être en état de grâce.

Le Ciel s’ouvre

Le 20 avril 1668, elle est prise d’un crachement de sang. Elle est saisie d’une fièvre et d’une grande douleur à la poitrine. Sa maladie dure 18 jours. Le 7 mai, elle reçoit les derniers sacrements. On prie pour sa guérison. Dans la nuit, vers 3 heures, ses douleurs la quittent. Elle se croit guérie. De sa belle voix, elle entonne le Te Deum. Puis elle demande un bouillon de soupe, et elle s’endort paisiblement. Une demi-heure s’écoule, une infirmière met la main sur sa bouche et constate qu’elle ne respire plus. Elle s’éteint le 8 mai 1668, fête de saint Michel Archange au Mont Gargan. La belle âme de sœur MarieCatherine s’envole au Ciel, à l’HôtelDieu de Québec à l’âge de 36 ans. Le corps de la sainte hospitalière est exposé dans la chapelle de l’Hôtel-Dieu. «Son visage, dit la Relation des Jésuites, resta comme celui d’une personne qui serait en contemplation.» Toute la ville de Québec qui visite le corps de la sainte est témoin de cette merveille.

Pour avoir offert sa vie pour l’Église et le salut de la Nouvelle-France, Marie-Catherine de Saint-Augustin est considérée cofondatrice de l’Église du Canada. Reconnue «Vénérable» par Rome le 9 mars 1984, le Saint-Père Jean Paul II l’a proclamée «Bienheureuse» le 23 avril 1989.

Notre patrie a été fondée par le sang des martyrs, l’holocauste des saints, la sueur de nos colons. Ceux qui en ont pris possession l’ont fait au nom du Christ. Comme le proclamait le Cardinal Pie pour la France, on peut le répéter pour notre Nouvelle-France: «Jésus-Christ est la pierre angulaire de notre pays, le sommaire de notre histoire, Jésus-Christ, c’est tout notre avenir...»

Renseignements tirés des écrits du Père Paul Raguenau, Supérieur de l’Hôtel-Dieu, directeur spirituel de Marie Catherine de Saint-Augustin.

Reliquaire de la Bienheureuse Marie-Catherine de Saint-Augustin

Neuvaine à la Bienheureuse Catherine de Saint-Augustin pour obtenir la guérison d’une jeune Malgache

Harimino Razafimahatratra, de Madagascar, est la sœur de Dina de Madagascar. Toutes les deux sont venues donner du temps à la Maison Saint-Michel, à Rougemont. Harimino est très malade. Âgée de 23 ans, elle est à son deuxième accident cérébral vasculaire (ACV). Son médecin lui a dit qu’elle doit se faire opérer pour guérir; on n’a pas la technologie pour le faire à Madagascar. Il faut qu’elle aille dans un pays qui pourra l’opérer. Ce qui coûterait très cher. La pauvre petite n’a pas d’argent, sa famille non plus. Elle demande notre secours. Nous avons décidé de nous adresser au Médecin du Ciel par l’intercession de la Bienheureuse Marie-Catherine de Saint-Augustin, infirmière de sa profession, petite Française qui a quitté la France, à l’âge de 16 ans, pour venir se dévouer au soin des malades au début de la fondation de Québec. Elle fut parmi les cinq premières infirmières au début de la fondation de l’Hôtel-Dieu de Québec. Pour être canonisée elle doit faire un miracle. Si telle est la Volonté de Dieu, nous l’implorons de guérir Harimino. Notre petite malade sera mieux guérie que par l’opération et elle n’aura pas de séquelles et elle n’aura rien à payer. Nous demandons à tous ceux qui reçoivent et lisent ce message, d’avoir la bonté de faire cette neuvaine au moment où cela leur conviendra le mieux, par charité pour cette bonne petite amie de Vers Demain. — Thérèse Tardif

Prière de la neuvaine

Seigneur Jésus, pour votre gloire et le bien des âmes, daignez glorifier votre humble épouse, la fidèle servante des pauvres et des malades, la Bienheureuse Marie-Catherine de Saint-Augustin, que vous avez associée à vos souffrances pour le salut de la patrie canadienne, et donnezlui de nous secourir en nous obtenant la grâce de la guérison de Harimino que nous demandons par son intercession. Amen ( Avec l’autorisation de l’Ordinaire: Mgr Gaétan Proulx, O.S.M., Evêque aux V.G., 21 mai 2013.)

On peut obtenir des images, des médailles et des reliques ayant touché aux os de la bienheureuse Marie-Catherine, en s’adressant à:

Sœur Carmelle Bisson A.M.J. Directrice du Centre Catherine St-Augustin, 75, des Remparts, Québec Qc. G1T 3R9 Téléphone 1 418 692-2492 - courriel directrice@ centrecatherine.ca. Pour plus d’informations vous pouvez consulter le site: www.centrecatherine.ca

Thérèse Tardif
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